mardi 22 février 2011

Roland Garros à Paris

Message de Béatrice Lecouturier, conseillère du 16ème arrondissement:
Comme chacun sait, la Fédération Française de Tennis a choisi de maintenir Paris comme terre d'accueil des internationaux de tennis. Nous nous félicitons de ce choix important pour Paris mais nous nous inquiétons également des conséquences qui se profilent pour notre aarrondissement.
Ce choix reste politique et non sportif. Bertrand Delanoe a déroulé le tapis rouge à la FFT pour que le tournoi reste à Paris coûte que coûte et que soit oublié l'épisode malheureux des JO. Le Maire de Paris n'a pas hésité à sacrifier une grande partie des serres d'Auteuil , fleuron de notre arrondissement , pour y construire un stade de 5000 places. Il n'a pas hésité non plus à envoyer courir les scolaires sur les pelouses d'Auteuil en sacrifiant le stade Hébert pour un centre national d'entrainement.....
Rappelons tout de même qu'un certain Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, a donné son accord pour l'aménagement des pelouses d'Auteuil autorisant ainsi la construction du stade Jean Bouin et de ce centre national d'entrainement.
Le PS et l'UMP ont voté ensemble de manière unanime en faveur de ce projet au Conseil de Paris. Jean-François Martins, notre Conseiller de Paris,a adopté une position beaucoup plus originale en plaçant le Grand Paris au centre du débat et en plaidant pour une délocalisation du tournoi comme acte fondateur du Grand Paris.
Comme élue du 16 ème, j'ai défendu l'idée que Roland-Garros demeure Porte d'Auteuil mais à la condition expresse de préserver le site exceptionnel des serres d'Auteuil. J'ai , d'ailleurs, signé la pétition qui a réuni près de 41000 sigantures contre la destruction d'une partie de ce site. Je dénonce encore une fois le manque de vision globale de la Mairie de Paris sur l'aménagement de cette Porte d'Auteuil. Les projets se superposent les uns aux autres sans aucune politique d'aménagement de cet espace.
Réjouissons nous donc que Roland Garros reste Porte d'Auteuil mais restons vigilants sur les conséquences de ce projet pour notre arrondissement.

mercredi 9 février 2011

Serres d'Auteuil : Bertrand Delanoë tente le tout pour le tout...

S'il y avait encore des personnes pour douter des intentions réelles de Bertrand Delanoë, en ce qui concerne les Serres d'Auteuil, la lecture de l'article de Didier Rykner, dans la Tribune de l'Art, devrait achever de les convaincre de la duplicité du Maire de Paris.
Monsieur Delanoë est tout simplement prêt à céder de manière permanente des parties entières du domaine des Serres d'Auteuil à la Fédération de tennis.
Il faut continuer à signer la pétition et refuser de voir l'un des plus beaux jardins de notre ville défiguré à jamais pour des considérations bassement mercantiles.

lundi 31 janvier 2011

Serres d'Auteuil, l'exaspération...

Avec près de 35 000 signatures sur une pétition dont plus d'un quart de Parisien, la Mairie de Paris semble ne pas avoir renoncé à détruire les Serres d'Auteuil.
Le MoDem du 16ème arrondissement appelle les Parisiens à résister à la destruction d'un des plus beaux fleurons de la capitale.
Bertrand Delanoë a dévoilé son plan en avouant que des plantes rares seraient transportées d'Auteuil à Vincennes. En dépit de ses dénégations, il est donc bien dans ses intentions de démanteler les serres.
Monsieur Delanoë, votre mandat n'est pas un blanc-seing pour saccager notre ville.
Nous évoquions la possibilité de déplacer Roland Garros à Versailles, à 10 minutes de la Porte d'Auteuil. A défaut, Alternative libérale, nouvel allié du Nouveau Centre, fait une proposition qui aurait au moins le mérite de préserver les Serres : couvrir l'A13 et construire les cours manquant dessus.

jeudi 27 janvier 2011

La division du Centre

Comment les Français peuvent ils s'y retrouver dans cette confusion médiatique autour de ce qui est appelé parfois improprement le Centre? Déjà les appétits s'aiguisent et des conciliabules s'échaffaudent.Mais qu'est ce que le Centre ?
C'est une tendance politique autonome et indépendante , ni de gauche ni de droite qui se retrouve dans des valeurs humanistes pour un mode de gouvernance de la France basée sur l'honnêteté, la vérité et la transparence.Donc, ni Hervé Morin ni Jean-Louis Borloo qui, ont été ministres pendant 3 ans dans un gouvernement de droite ne sont réellement au Centre , et ceci d'autant plus qu'ils conservent avec le Pouvoir actuel une proximité.Les Français ne s'y trompent pas vraiment car, si l'on en juge par les sondages actuels, c'est François Bayrou qu'ils placent en tête des personnalités du Centre.
Ceci dit, le nombre d'intentions de candidatures supposées du Centre à l'élection présidentielle entretient la confusion.Or, pour que le Centre devienne une réelle 3ème force et constitue une alternative crédible au duopole (UMP-PS), il lui faut un leader reconnu , rassembleur et indépendant.Aujourd'hui, seul au Centre réel, François Bayrou peut remplir ce rôle et éliminer les divisions qui réduisent la crédibilité du Centre.

dimanche 23 janvier 2011

La révolution fiscale ?

Comment s'y retrouver et avoir un jugement pertinent sur toutes les propositions de modification de la fiscalité qui fleurissent dans la Presse.Faut-il, comme le préconise Alain Minc dans les Echos, supprimmer l'ISF, taxer les revenus du patrimoine au niveau de ceux du travail ainsi que toutes les plus values , même sur la résidence principale ? Faut-il, comme l'expriment 3 économistes de gauche, dont Thomas Piketty,dans un livre paru récemment,faire une vraie révolution fiscale en fusionnant l'impôt sur le revenu et la CSG, en fixant l'impôt par individu et non plus par foyer,en supprimmant toutes les niches fiscales et en maintenant l'ISF?
Voilà un vrai sujet de débat longtemps ignoré dans le passé mais dont il faut souhaiter qu'en sortent des solutions pragmatiques et pas idéologiques.
Il faut également que des décisions soient prises rapidement même si elles supposent du courage politique car aucune d'entre elles ne rencontrera une adhésion unanime.Mais il y a urgence car les Finances de la France sont exsangues et notre fiscalité n'est qu'un empilage successif de mesures prises par tous les Gouvernements au fil du temps pour aboutir à un monstre instable que personne ne comprend mais qui ne remplit pas sa fonction redistributive de façon satisfaisante, c'est à dire en réduisant les inégalités.
Dans ce débat, le Modem fera entendre sa voix car, faut-il le rappeler, seul François Bayrou parmi les candidats à l'élection présidentielle de 2007, avait évoqué avec insistance le problème de la dette publique.Et il est encore bien plus important aujourd'hui.